Activités à proximité

- plusieurs stations de ski à proximité

- Piscine à  4km

- Lac de Kruth/Wildenstein à 7km: pédalo,  pêche, parc d'aventures

- Château du Schlossberg dominant le lac (ruines aménagées, en reconstruction)

- Ski et randonnées en raquettes

- Randonnées et promenades pédestres

- Nombreuses animations estivales:  Feux de la St-Jean fin juin, fête du

   bûcheron, fête de la forêt, fête de la myrtille....

- Cascades

- Promenades avec des ânes

- Parcs à cigognes à Cernay …

- Ecomusée d'Alsace

- Centre de réintroduction des cigognes et des loutres 

- Montagne des Singes 

- Volerie des aigles 

- Jardin des Papillons exotiques

- Vivarium du Moulin (araignées, insectes)

- Parc d’aventures lac Kruth/Wildenstein 

- Parc d’aventures de La Bresse à 20km

- Parc d’aventures de Gérardmer à 35km

- Château du Haut-Koenigsbourg 

- Nombreux musées :

  à Mulhouse : Musée de l’Impression sur textile, Musée National de

            l’Automobile / Collection Schlumpf , Musée des Beaux-Arts,

            Musée du Chemin de Fer, Musée du Papier Peint, Electropolis

   à Wesserling ( à 4km du gîte) Musée du Textile

   à Ventron ( à 10 km du gîte) autre Musée du Textile

   à Epinal, 75 km, musée de l'image

   ......

- au printemps: les Jonquilles à Gérardmer et La Bresse

- Escapade sur les Crêtes : Grand-Ballon, Hohneck, route des Crêtes, Ballon

   d'Alsace....

- Escapade à GERARDMER la Perle des Vosges à 35 km

- Visite de Colmar : la Petite Venise, la vieille ville, … Musée Unterlinden

- Route du vin,

- Mont Saint-Odile

- Villages typiques : Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé, Turkheim,

   Eguisheim village de naissance du Pape Saint Léon IX , …

- Marchés de NOËL

-………….

Le Village

la chapelle
la chapelle
l'église
l'église

Oderen est situé dans la vallée de la Thur qui s'enfonce profondémént dans la partie la plus élévée du Massif.

Le village qui compte 1331 habitants en 2012 est connu depuis le Néolithique par une présence humaine.

En l'an 735, le comte Eberhard d'Alsace donne la haute vallée de la Thur aux Chanoinesses de Remiremont.

Le village est cité pour la première fois après avoir été administré par les abbesses de l'abbaye de Remiremont. Dès le XIIe siècle, le couvent de Remiremont possédait à Oderen une cour colongère, autour de laquelle allait se former une agglomération passée au Moyen Âge sous la domination des comtes de Ferrette et de Horbourg, puis sous la dynastie des Habsbourg, avant de dépendre de l'abbaye princière de Murbach (acte du 18 juin 1536).

Après la guerre des Paysans, vers 1525, le village compte plus que 170 habitants et est ainsi le bourg le plus peuplé du bailliage. Pendant la guerre de Trente Ans le village est pillé et dévasté. Il sera ensuite repeuplé grâce à la venue d'une forte immigration suisse et bavaroise. Vers 1680 Oderen est le lieu d'un pèlerinage fort fréquenté grâce à sa chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours.

Oderen avait un château qui fut cédé par les comtes de Horbourg à l'abbaye de Murbach qui passa ensuite aux sires de Bollwiller. Il fut l'objet en 1446 d'un litige à main armée entre les comtes de Montbéliard-Wurtemberg et l'abbaye de Murbach. C'est en réalité l'histoire du château de Wildenstein et non d'Oderen.

Au XVIIIe siècle, une verrerie est installée près de la commune qui fait vivre une partie des habitants du vallon. Si une partie de la population semble bénéficier de la présence des verriers, l'autre partie se dit lésée par l'accaparement des droits d'usage des forêts par les forges de Willer qui sont propriétaires de la verrerie. Avec l'absence de débouchés, une partie de la population poussée par la misère se révolte contre la seigneurie de Saint-Amarin accusée de soutenir les forges. La Révolution abroge les privilèges des forges en 1794 et reconnaît la collectivisation de la forêt au profit de la population et de la commune.

Au début de la Première Guerre mondiale, le village est occupé par l'armée française. La Seconde Guerre mondiale apporte son lot de malheurs. La libération intervient cependant le 1er décembre 1944, mais pendant deux mois encore après le retrait des Allemands, le village est la cible de tirs sporadiques de l'artillerie allemande.

La commune possédait au XIXe siècle une florissante industrie de tissage mécanique et à bras qui faisait vivre les habitants. À cette époque il existait également un moulin, une scierie mécanique et une huilerie.

 

La Colline du Calvaire : le Maerelberg

On trouve sur cette colline quatorze stations de chemin de croix construit grâce aux dons des sapeurs pompiers d'Oderen en 1898. Un calvaire domine la colline et semble être le plus ancien. Il se trouvait à l'origine plus bas, près de la chapelle Notre Dame du Bon Secours.

 

Chapelle Notre Dame du Bon Secours

Au XVIIe siècle, Oderen était surtout connu pour son pèlerinage dont l'origine n'est pas établie avec précision. Selon la tradition, une des statues du Christ et de la Vierge avaient été placées dans une grotte façonnée par l'érosion, sur la pente rocheuse et abrupte du "Maerel". De nombreux voyageurs de passage s'arrêtaient, priaient et récitaient le chapelet devant cette grotte. La route d'Oderen reliant l'Alsace au département des Vosges étant un passage très fréquenté, le lieu fut de plus en plus fréquenté. D'après une lettre adressée en 1683 à l'official de Bâle, le curé Chrétien Böh officiant alors à Oderen avait fait placer dans le rocher une statue de la Vierge qui provenait de l'abbaye de Murbach. Le curé d'Oderen relate dans ce courrier avoir connu en l'espace de deux années deux hommes décédés qui auraient été délivrés du purgatoire grâce à des dons qu'ils firent à l'église paroissiale. C'est en 1680, que le curé Basile Staub, originaire de Zoug (Suisse) fit construire une petite chapelle au lieu-dit "Lager" où se trouvait une statue de la Vierge; il fonda également à Oderen une confrérie du Saint-Rosaire. Il obtint par ailleurs l'autorisation de célébrer le Saint-sacrifice dans le petit sanctuaire qui avait été construit en dur et l'autre taillé dans la roche sur la pente du "Maerel". Par la suite une messe anniversaire à l'intention du bienfaiteur fut célébrée chaque 22 juillet, fête de sainte Marie-Madeleine, le samedi avant le troisième dimanche après pâques, le jour de Quatre-Temps, le jour de la Pentecôte et celui de la fête de Saint-Michel. La chapelle s'étant bientôt avérée trop petite, elle fut l'objet d'un agrandissement et d'un aménagement, complétée par une sacristie. Le sanctuaire entièrement transformé fut doté d'une cloche en 1714. Il fut béni le 10 mai 1716 en présence de tout le village et de personnalités religieuses. Une cinquantaine d'années après le sanctuaire fut à nouveau agrandi, puis restauré. À cette époque la paroisse d'Oderen comptait 1500 âmes. Le 5 octobre 1779, à la sollicitation du maire de la vallée supérieure de la Thur fut rédigé un registre où il est fait mention de la chapelle sous le vocable "Notre Dame du Bon Sauveur". Mais la chapelle sera la proie des Révolutionnaires. Les fidèles durent assister impuissants à la démolition de la chapelle par des "patriotes". Après le règne de la Terreur, le pèlerinage renaitra de ses cendres et dès 1813, le culte dans le sanctuaire fut à nouveau autorisé. Mais l'humidité allait peu à peu délabrer le sanctuaire. L'évêque de Strasbourg, Monseigneur Fritzen de passage à Oderen en 1892, encouragea l'abbé Lintzer curé d'Oderen à entreprendre des travaux de rénovation qu'il accepta au prix d'innombrables embuches. Le nouvel sanctuaire fut achevé le 22 mai 1893 et l'inauguration interviendra le 9 septembre 1894 en présence de Monseigneur Marbach, coadjuteur de l'évêque de Strasbourg. Le nouvel édifice comportera deux cryptes qui renferment des œuvres remarquables, parmi lesquels l'autel de la Vierge douloureuse, la statue de la Vierge entourée des quinze mystères du saint rosaire, avec en particulier le décor de la chapelle de Notre Dame, plusieurs belles fresques, la Visitation, la nativité du Christ, la présentation de la Vierge et la Mère des Douleurs. À l'extérieur sur la pente du Mearel, existe un chemin de croix ; à la douzième station l'on jouit d'une vue imprenable sur la haute vallée de la Thur. La chapelle fut épargnée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Seuls les vitraux représentant Marie fut endommagés.

 

Église Saint-Nicolas

L'introduction du christianisme dans le val d'Oderen reste encore mystérieuse, mais il fort probable que le petit monastère fondé par saint Amarin, moine de Luxeuil, y ait pu joué un rôle majeur dès le VIIe siècle. La paroisse d'Oderen remonte à bien plus tard, à l'époque où l'abbaye de Remiremont possédait des biens dans la vallée. Elle réunissait au départ les trois villages de la haute vallée de la Thur, Fellering, Oderen et Kruth. La construction de la première église n'est pas connue. C'est seulement à partir de 1305 que l'église y est mentionnée pour la première fois "Ecclesia Ader" faisant partie du diocèse de Bâle jusqu'en 1790. Dévastée à plusieurs reprises par les différentes guerres du Moyen Âge, l'église fut reconstruite en 1771 par le curé Wohlgroth. Bénie le 21 mai 1773, cette église de style baroque fut consacrée le 27 avril 1786 par le prince Roggenbach, prince-évêque de Bâle. La Révolution fut fatale au curé Wohlgroth contraint de se cacher puis finalement de quitter sa paroisse. Après avoir été restaurée, l'église a été embellie en vue de la célébration du bicentenaire en 1971.

 

Vierge du XVIIe siècle

Cette statue se trouve encastrée dans la façade d'une maison située 29, Grand-Rue et semble être la réplique exacte d'une miniature de la Vierge du XVIIe siècle en Bavière.

La Région

L'Alsace c'est:

- les cigognes 

- la route des vins et sa ronde de nectars: Sylvaner, Pinot Blanc Gris et Noir ,

  Klevener,  Riesling, Muscat, Gewurztraminer, les Vendanges Tardives et

  les Sélection de Grrains Nobles.

- les eaux minérales:  Carola, Lisbeth, Soutzmatt, Valon/Metzeral, Watwiller

- la gastronomie: Choucroute, Baeckaoffa, Fleichschnacka, Flammakuecha,

   Foie Gras, Tourte, Munster, Bretzel, Kougelhoupf, Bredela, pains d'épices...

- les eaux de vie, liqueurs,  bières

- les villages typiques du vignoble aux maisons colorées et à colombages

- les marchés dee Pâques, le printemps des cigognes

- la Saint-Nicolas

- les marchés de Noël

- patrimoine et histoire

- ses sites historiques 

- les musées

- les randonnées dans les Vosges

- le massif des Vosges

- la plaine du Rhin

- nature et bien-être

 

Petite chronologie de l'histoire de l'Alsace

•-12: Première implantation romaine

•476: Occupation par les Alamans après la chute de l'Empire Romain, ils imposent leur langue qui deviendra le dialecte alsacien.

•496: Les Alamans sont vaincus par Clovis et l'Alsace est rattachée au Royaume Franc.

•VIIe siècle: Première mention du nom Alsace. (Alesacius)

•843: Lors du partage de l'Empire Carolingien (Traité de Verdun), l'Alsace entre dans la Lotharingie.

•962: L'Alsace fait partie du Saint Empire Romain Germanique.

•1354: Création de la Décapole qui est une union de 10 villes libres: Haguenau, Wissembourg, Obernai, Rosheim, Sélestat, Colmar, Turckheim, Kaysersberg, Munster et Mulhouse.

•1434: A Strasbourg, Gutenberg met au point l'imprimerie.

•1515: Mulhouse quitte la décapole et s'allie aux cantons suisses. Elle est remplacée par Landau.

•1618-1648: L'Alsace subit les malheurs de la guerre de Trente Ans: famines, destructions, dépopulation des campagnes et des villes.

•1648: L'Alsace devient possession française avec les Traités de Westphalie.

•1673: La décapole est dissoute.

•1680: Création de la province française d'Alsace.

•1789: La réforme administrative entraîne la disparition de la Province d'Alsace, remplacée par 2 départements, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

•1792: Rouget De Lisle compose à Strasbourg le Chant de guerre de l’armée du Rhin qui deviendra la "Marseillaise".

•1870-1871: A l'issue de la Guerre Franco-Allemande et du Traité de Francfort, l'Alsace est rattachée à l'Empire Allemand et fait partie du "Reichsland Elsass–Lothringen".

•1919: Le Traité de Versailles permet le retour de l'Alsace à la France.

•1940: L'Alsace est annexée au Reich de Hitler.

•1942: Incorporation de 130 000 jeunes Alsaciens-Lorrains (les Malgré-Nous) dans la Wehrmacht.

•1945: Retour à la France.

•1979: Le Parlement Européen s'installe à Strasbourg qui accueille aussi la Cour Européenne des Droits de l'Homme.